Comment se noyer dans un verre d'eau
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Comment se noyer dans un verre d'eau
En ces temps de crise économique mondiale où le problème n'est plus d'améliorer son quotidien ou de s'enrichir, mais plus simplement comment survivre, les pouvoirs publics ont trouvé la parade, soutenus par les médias de tous bords.
Voici quelques exemples de méthodes.
La grippe porcine, qu'on n'a plus le droit de nommer ainsi, pour ne pas pénaliser les éleveurs de cochons.
A la base, c'est une grippe, comme on en a chaque hiver. Certaines personnes en décèdent, parce que leur organisme est trop faible. Mais la grippe porcine n'est pas plus mortelle que tous les autres virus de la grippe. C'est un excellent sujet, parce qu'à notre époque, nous avons fait le maximum pour tous nous regrouper dans de méga-agglomérations surpeuplées. 80 à 90 % des gens fréquentent les mêmes lieux, espaces publics, administrations, transports en commun. Quoi mieux que la peur d'être contaminé par un simple éternuement ou une anodine poignée de main, pour nous faire oublier que nos économies ont disparu avec le banquier malhonnête ou que notre patron a déménagé l'usine en pleine nuit ?
Le permis à points... C'est un excellent débat qui va monopoliser toutes les opinions pendant au moins 1 semaine, voire 2, le temps que le parlement débatte du sujet alors que la loi, selon tous les prévisionnistes, n'a aucune chance d'être votée.
En effet, il est question de ne plus retirer de points aux chauffards, oups ! pardon, aux chauffeurs coupables d'un excès de vitesse de 5 km/h au dessus de la vitesse autorisée.
Excellente manoeuvre parce que chaque famille a au moins un titulaire du permis de conduire qui a été ou pourrait être victime d'un retrait de points. Pendant ce temps-là, on oublie qu'on est surendetté, à la limite de la faillite personnelle.
Un président de la République d'un pays de l'Union Européenne voit déballer sur la place publique ses frasques amoureuses par sa propre future-ex-femme. Pendant que l'on compte les points à travers des débats médiatiques, l'une dans des presses à scandale, l'autre exerçant son droit de réponse sur des chaînes publiques (!!??), qui pense encore aux sinistrés du tremblement de terre ?
Des exemples comme cela, il en existe des millions dans tous les pays du monde. Parce que le pouvoir a compris que notre cerveau se focalise que sur un sujet à la fois, que notre colère ne peut se diriger que vers une cible. C'est sûrement la 1ère application de l'étude du comportement humain. Merci les ethnologues, sociologues, anthropologues de nous avoir transformés en rats de laboratoire.
Voici quelques exemples de méthodes.
La grippe porcine, qu'on n'a plus le droit de nommer ainsi, pour ne pas pénaliser les éleveurs de cochons.
A la base, c'est une grippe, comme on en a chaque hiver. Certaines personnes en décèdent, parce que leur organisme est trop faible. Mais la grippe porcine n'est pas plus mortelle que tous les autres virus de la grippe. C'est un excellent sujet, parce qu'à notre époque, nous avons fait le maximum pour tous nous regrouper dans de méga-agglomérations surpeuplées. 80 à 90 % des gens fréquentent les mêmes lieux, espaces publics, administrations, transports en commun. Quoi mieux que la peur d'être contaminé par un simple éternuement ou une anodine poignée de main, pour nous faire oublier que nos économies ont disparu avec le banquier malhonnête ou que notre patron a déménagé l'usine en pleine nuit ?
Le permis à points... C'est un excellent débat qui va monopoliser toutes les opinions pendant au moins 1 semaine, voire 2, le temps que le parlement débatte du sujet alors que la loi, selon tous les prévisionnistes, n'a aucune chance d'être votée.
En effet, il est question de ne plus retirer de points aux chauffards, oups ! pardon, aux chauffeurs coupables d'un excès de vitesse de 5 km/h au dessus de la vitesse autorisée.
Excellente manoeuvre parce que chaque famille a au moins un titulaire du permis de conduire qui a été ou pourrait être victime d'un retrait de points. Pendant ce temps-là, on oublie qu'on est surendetté, à la limite de la faillite personnelle.
Un président de la République d'un pays de l'Union Européenne voit déballer sur la place publique ses frasques amoureuses par sa propre future-ex-femme. Pendant que l'on compte les points à travers des débats médiatiques, l'une dans des presses à scandale, l'autre exerçant son droit de réponse sur des chaînes publiques (!!??), qui pense encore aux sinistrés du tremblement de terre ?
Des exemples comme cela, il en existe des millions dans tous les pays du monde. Parce que le pouvoir a compris que notre cerveau se focalise que sur un sujet à la fois, que notre colère ne peut se diriger que vers une cible. C'est sûrement la 1ère application de l'étude du comportement humain. Merci les ethnologues, sociologues, anthropologues de nous avoir transformés en rats de laboratoire.
sultana- Nombre de messages : 214
Age : 54
Date d'inscription : 10/09/2008
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