Tunisie: Métiers verts - Tendance à produire propre
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Tunisie: Métiers verts - Tendance à produire propre
Une centaine de stations d'épuration, plus de 14 kilomètres de réseaux de canalisations, 14 décharges contrôlées et fermeture progressive des dépotoirs anarchiques, plusieurs unités de traitement des déchets industriels, en plus de quelque 24 parcs urbains, sans oublier la mise en oeuvre des projets de lutte contre la pollution dans les pôles industriels, à l'instar de celui de Taparura à Sfax, le bassin minier à Gafsa et contre l'érosion marine du littoral
Autant de réalisations à caractère environnemental accomplies au cours de ces dernières années, avec une enveloppe dépassant les 10 mille millions de dinars. Un bilan aussi positif qu'édifiant. A preuve, l'on enregistre évidemment de bons indicateurs d'amélioration du taux d'investissement dans ce créneau devenu porteur et prometteur de nombreuses opportunités d'emploi et générateur de sources de revenu.
Derrière les initiatives de protection de l'écosystème et les efforts de dépollution et de propreté déployés partout dans le pays, un large éventail de métiers dits "verts" se forme et se développe de jour en jour, renforcé en cela par tout un arsenal juridique. Il s'agit, en effet, de nouveaux métiers émergeants auxquels les responsables et les décideurs portent un intérêt tout particulier. D'où l'impérieuse nécessité d'apporter un soutien financier aux jeunes demandeurs d'emploi afin de s'installer à leur propre compte. Car, en investissant en matière d'environnement, on réalise un double gain économique et écologique. Et partant, l'incitation à la création de tels projets d'envergure demeure un choix irréversible. Qu'on le veuille ou non, les enjeux du développement durable puisent, désormais, dans les exigences d'un environnement sain et équilibré qui ne se réalise, à son tour, qu'avec l'ancrage d'une nouvelle culture de "produire propre".
Une culture environnementale à double vocation: promouvoir l'emploi des jeunes tout en gardant le milieu intact. Mieux gérer les divers déchets, s'impliquer dans les affaires de la propreté ou piloter des ouvrages de protection et de maintenance, ce sont des métiers verts inspirés du sens écologique dont l'objectif visé est de faire de ce secteur, porteur de promesses professionnelles, une source de richesse à plus d'un titre. Surtout que l'Etat n'a pas manqué de consacrer à ce potentiel des fonds équivalents à 1,2% du PIB. Un taux supérieur à celui réservé par certains pays avancés tels que l'Italie, l'Espagne et la France.
L'incitation à s'adonner à des métiers pareils vient répondre aux demandes additionnelles d'emploi qui ne cessent de s'amplifier au fil des ans, et auxquelles toutes les politiques sectorielles accordent une priorité absolue. Ce soutien permanent a permis, depuis des années, la création d'une plateforme adéquate favorisant l'émergence de nouvelles activités opérationnelles à la manière du réseau «cheb» et «ecolef» pour la collecte des déchets plastiques. S'ensuivent, également, plusieurs autres réseaux de gestion écologique touchant les huiles moteurs usées «ecozit», les filtres «ecofiltre» et les batteries épuisées «ecopile».
Autant d'initiatives qui ont pu absorber, un tant soit peu, des demandeurs d'emploi et les intégrer dans plus de 500 entreprises oeuvrant en matière de collecte et de recyclage des déchets plastiques. Plusieurs autres microprojets ont contribué, aussi, à la création d'une dynamique économique, ce qui permet au Fonds de dépollution (Fodep) de leur apporter des dons financiers estimés à 20 % du coût global du projet.
C'est là une assistance manifeste présentée en signe de récompense en faveur de l'esprit d'initiative privée et de considération pour le respect du sens environnemental.
LA PRESSE - 19/09/2008
Que pensez-vous de cet élan vers l'écologie de la Tunisie ?
Est-ce une nécessité ? Un luxe ? Une mode ? C'est à vous...
Autant de réalisations à caractère environnemental accomplies au cours de ces dernières années, avec une enveloppe dépassant les 10 mille millions de dinars. Un bilan aussi positif qu'édifiant. A preuve, l'on enregistre évidemment de bons indicateurs d'amélioration du taux d'investissement dans ce créneau devenu porteur et prometteur de nombreuses opportunités d'emploi et générateur de sources de revenu.
Derrière les initiatives de protection de l'écosystème et les efforts de dépollution et de propreté déployés partout dans le pays, un large éventail de métiers dits "verts" se forme et se développe de jour en jour, renforcé en cela par tout un arsenal juridique. Il s'agit, en effet, de nouveaux métiers émergeants auxquels les responsables et les décideurs portent un intérêt tout particulier. D'où l'impérieuse nécessité d'apporter un soutien financier aux jeunes demandeurs d'emploi afin de s'installer à leur propre compte. Car, en investissant en matière d'environnement, on réalise un double gain économique et écologique. Et partant, l'incitation à la création de tels projets d'envergure demeure un choix irréversible. Qu'on le veuille ou non, les enjeux du développement durable puisent, désormais, dans les exigences d'un environnement sain et équilibré qui ne se réalise, à son tour, qu'avec l'ancrage d'une nouvelle culture de "produire propre".
Une culture environnementale à double vocation: promouvoir l'emploi des jeunes tout en gardant le milieu intact. Mieux gérer les divers déchets, s'impliquer dans les affaires de la propreté ou piloter des ouvrages de protection et de maintenance, ce sont des métiers verts inspirés du sens écologique dont l'objectif visé est de faire de ce secteur, porteur de promesses professionnelles, une source de richesse à plus d'un titre. Surtout que l'Etat n'a pas manqué de consacrer à ce potentiel des fonds équivalents à 1,2% du PIB. Un taux supérieur à celui réservé par certains pays avancés tels que l'Italie, l'Espagne et la France.
L'incitation à s'adonner à des métiers pareils vient répondre aux demandes additionnelles d'emploi qui ne cessent de s'amplifier au fil des ans, et auxquelles toutes les politiques sectorielles accordent une priorité absolue. Ce soutien permanent a permis, depuis des années, la création d'une plateforme adéquate favorisant l'émergence de nouvelles activités opérationnelles à la manière du réseau «cheb» et «ecolef» pour la collecte des déchets plastiques. S'ensuivent, également, plusieurs autres réseaux de gestion écologique touchant les huiles moteurs usées «ecozit», les filtres «ecofiltre» et les batteries épuisées «ecopile».
Autant d'initiatives qui ont pu absorber, un tant soit peu, des demandeurs d'emploi et les intégrer dans plus de 500 entreprises oeuvrant en matière de collecte et de recyclage des déchets plastiques. Plusieurs autres microprojets ont contribué, aussi, à la création d'une dynamique économique, ce qui permet au Fonds de dépollution (Fodep) de leur apporter des dons financiers estimés à 20 % du coût global du projet.
C'est là une assistance manifeste présentée en signe de récompense en faveur de l'esprit d'initiative privée et de considération pour le respect du sens environnemental.
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Que pensez-vous de cet élan vers l'écologie de la Tunisie ?
Est-ce une nécessité ? Un luxe ? Une mode ? C'est à vous...
sultana- Nombre de messages : 214
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Date d'inscription : 10/09/2008
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